Poésie







A notre Mère la Terre
Toi, sur qui nous marchons
 Bien souvent nous t’oublions. Où est donc notre attention …
Nés de Toi, Parfois, nous nous égarons dans tes bois
Peut-être, pour mieux retrouver notre voie
Et, au détour d’un doute, notre foi.
 Nous apprécions nous retrouver sur notre bien Aimée
Qui par sa force et sa gravité Nous a attiré, nous a guidé
Sur le chemin, qui nous mène à Elle
 Par un ruisseau ou a tire d’ailes
 Et de découvrir qu’elle est la plus belle
Sous le ballet des hirondelles …
 Au bout de quelques chemins, l’on perçoit tes murmures
Comme le vol d’une abeille, bien loin de nos murs.
 L’on découvre, de ta douceur à ta puissance, toute ta mesure,
 Effaçant de nos membres fatigués, les traces d’usure.
Par tes couleurs ou ta douceur
 Tu fais évaporer nos rancœurs
Et nous plonge dans le plus sublime des Bonheurs
 Où enfin chantent nos cœurs.
 Si nous savons regarder et entendre
A chaque instant, tu aimes nous surprendre
Et tous tes secrets, nous apprendre. De cet amour aussi, tu sais nous le rendre.
 Dans cette fusion de découvertes Ou chaque feuille verte
 Semble devenir aussi précieuse Qu’harmonieuse.
Et puis, quand vient l’été Sur ton ventre doré,
 J’aime m’allonger et apprécier ta générosité
Pour mieux me ressourcer et me recharger.
Loin, la fatigue ou les peines. Oubliées…
Je repartirai émerveillé, ensoleillé
 Et tous, je pourrai vous aimer
 Car de ton Amour, mon cœur sera comblé...
Christian T.

En hiver
 est-ce l’heure d’un bonheur ?
L’hiver s’est installé avec son froid et sa vigueur.
De l’automne, il ne reste plus aucune couleur.
Heureusement nous avons le feu pour réchauffer nos cœurs.
 Profitons de ce calme pour ralentir nos labeurs et nos ardeurs,
 Oublions nos paroles échauffées par l’action et nos rancœurs.
 Essuyons nos pleurs et laissons loin nos peurs.
 Mettons-nous à l’écoute de la Nature, notre professeur
Et redécouvrons autour d’un chaudron la lueur
 Instants partagés dans la simplicité et le bonheur.
Apaisés, nous pouvons ressentir alors ce nectar,
cette douceur Et enfin l’exprimer, avec nos frères et sœurs.
 Christian T.

A toutes les Mères
A Toi qui nous as tant aimé
 A Toi qui t’es sacrifiée, qui t’es oubliée.
Généreuse, tu nous as tout donné Sans compter, nous as nourri .
Tu nous as corrigé, supporté, pardonné
 De la douceur, Tu nous a montré, apporté .
 Même loin, nous sommes toujours dans ton cœur
Et lorsque l’on revient, par ton sourire
Tous nos soucis sont apaisés.
 Partout, Tu es le cœur du foyer
 Que tous devraient Respecter
 Tes frères, ton mari, tes enfants, tes semblables
Sans Toi , il n’y a plus rien Plus de société, plus d’harmonie
 Plus d’Amour, plus de compassion, plus de Vie …
Et , pourtant, tu es bien souvent Oubliée …
 Comment pouvons-nous y remédier ?
 Peut être à Prier Que Tu sois plus écoutée.
Tu es source d’amour, ne pas l’oublier.
Et Tu nous as souvent permis de nous réconcilier
 avec la Vie, avec notre Mère la Terre
 Et parfois avec notre Père …
 Merci à Toi !
Christian T.

vers d'autres Orients ...
Je suis là assis, tandis que dehors
Le blanc de l'hiver s’oppose à la chaleur
Du sable que tu as connu là-bas, loin
Qui tantôt fouettait ton visage
Tantôt gonflait tes ailes pour d'autres horizons
Aujourd'hui, la musique revient en nos cœurs
Pour bercer nos rêves jamais engloutis ...
Ferme les yeux mon frère ...
Ressens-tu ce souffle
Qui vient te caresser les cheveux
Pour te dire que l'espoir est encore ici ?
Dans le silence, entre ces notes
Jamais loin, toujours prêt à germer
Comme les graines d'un Amour radieux
N’oublie pas, même dans les moments
les plus sombres, nous ne sommes jamais seuls
La force que tu as en toi
Est la même qui me fait vivre
Me fait voir la beauté
De notre Mère la Terre ....

Du ciel , de l'horizon
De nos frères
Et de nos enfants ...

Ne sois pas triste
Je t'ai vu sourire
De tes yeux brillants
Nous ne sommes pas si loin
Oublions ce qui embrume notre vue
Notre esprit, car la lumière brille
au plus profond de ton cœur
Et du mien...

A bientôt
Dans cette ville où tout bouge
Où tout le monde semble courir
Ou bien dans ce pré , où le chevreuil
Mangera paisiblement pendant
Que nous le regarderons silencieusement
A nous de choisir le lieu
Si ceci peut encore avoir son importance ...

Car, en cet instant, tu es là
Et moi aussi !

Christian Tournebize
 Que voulions-nous fuir, à courir
Qu'avions-nous cru trouver en ce verre ?
Alors qu'une goutte de rosée
A pu rendre nos yeux verts.
Et par cette lueur
Nous avons découvert en nos cœurs
Qui étions nous avant
Qui sommes nous réellement.
Retourne dans ce bois
Et ferme les yeux quelques instants
Pour mieux me sentir
Pour mieux me voir ensuite …
Je serai là , tout autour
  Sois serein.
Christian T.


Je suis le soleil
Je suis la lumière
Je viens jouer avec vous
Je me cache ...
Et parfois, je me fais désirer
Afin que vous soyez
Ravis de me retrouver.
Je suis comme le temps
Élastique et illusion.
Vous pouvez me chanter
Mais je peux vous brûler
Restez donc modérés.
Lorsque je m'éloigne
Il vous arrive de me pleurer
Ou d'être attristés.
Alors, vous me cherchez
Parfois partout
A l'autre bout du monde
En prenant l'avion...
Pourquoi courir ?
Vous me trouvez
Caché quelque part
En vous, en votre cœur.
Nous nous unirons
 Surpris ...
Pour nous apaiser, nous aimer.
Je sourirai
De vous faire plaisir
Et nous avancerons
 Ensemble, vers
D'autres yeux
Afin d'intensifier
Cette luminosité
Qu'est l'Amour.
Balayer la grisaille
D'une frilosité automnale.
Une lumière grandissante
Pointe déjà son nez
Au-delà des collines
Porteuse d'espoir
Et d'un message printanier
Où tout semble désormais
Possible.
Christian Tournebize






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